Sommaire
Qui suis-je ?
FORMATION-MON PARCOURS
J’ai obtenu mon diplôme de psychologue clinicienne à l’université de Toulouse. Ces enseignements initiaux m’ont permis de découvrir une approche analytique de la psychopathologie, ce qui par la suite a orienté ma pratique.
Quelques années, et quelques événements familiaux plus tard, j’ai ouvert un premier cabinet dans le sud est de la France, c’était il y a 20 ans. Je recevais déjà une population variée, enfants, adolescents et adultes, avec une prédominance d’enfants.
Je me suis donc formée à l’accompagnement des troubles des apprentissages chez l’enfant, à Marseille. En effet, un élève souffrant de troubles « multi dys » cumule souvent cette difficulté avec un manque de compréhension de l’entourage et de là une souffrance psychique qu’il faut savoir soulager. La problématique est la même chez l’enfant, ou l’adulte, à haut potentiel intellectuel. C’est la notion de différence qu’il est important de repérer et qu’il faut travailler avec l’enfant ou l’adulte.
Accepter de travailler auprès de l’enfant implique de recevoir sa famille, pour cette raison je me suis également formée aux pratiques familiales, systémiques et psychanalytiques, à l’université d’Aix en Provence. Cet apport me permet aujourd’hui de proposer des séances de guidance parentale, nécessaire parfois au bon déroulement du suivis de l’enfant.
La prise en charge de l’adolescent présente des aspects particuliers propres à cette période de la vie, bien souvent mouvementée, parfois synonyme de troubles et de souffrance psychiques. Pour tenter d’apporter une meilleure réponse possible lors des suivis de ces jeunes, j’ai reçu un enseignement théorique focalisé sur les processus de l’adolescence, et les remaniements psychologiques qui accompagnent les changements du corps. Cet enseignement a démarré à Toulouse, puis c’est poursuivi à Aix en Provence.
Après un déménagement, j’ai ouvert un cabinet dans sud-ouest. Actuellement je consulte à la maison de santé de Cancon, et celle de Montaigu de Quercy. Progressivement j’intègre des séances en distanciel à ma pratique.
J’ai eu la chance de travailler quelques années au sein d’un CMP-CMPP pour enfants. L’approche institutionnelle permet un travail d’équipe, multiprofessionnelle, très formateur tant sur le plan du soin que de la dimension humaine.
Beaucoup plus récemment, j’ai voulu élargir ma pratique à une approche complémentaire dans l’accompagnement de la souffrance psychique : l’aide des plantes dans la sphère psycho-émotionnelle. Je vous en parle dans la page Plantes et Santé mentale.
Ce sont les expériences, les rencontres et les lectures qui permettent de se former tout au long de la pratique. Je pense pouvoir dire aujourd’hui que je suis riche de mon expérience professionnelle qui ne cesse de s’enrichir.
COMMENT JE TRAVAILLE ?
Les séances :
Je consulte principalement en individuel, nous sommes dans un échange, j’écoute vos mots, votre récit de vie et je vous aide à comprendre. La compréhension ouvre la porte à une meilleure acceptation, puis au changement. C’est ainsi que la souffrance psychique doit trouver un apaisement.
Nous travaillons autour des émotions, du stress, de l’anxiété, de l’état dépressif, et de tous les symptômes psychopathologiques : angoisses, phobies, tocs, somatisations, etc.
Nous tentons ensemble de trouver des améliorations à des situations de vie difficiles : séparation, deuil, burn out, souffrances somatiques, échec scolaire, harcèlement, agression, etc.
Je vous écoute avec bienveillance, sans jugement, et en toute discrétion. Ma grille d’analyse est d’inspiration analytique, même si je ne suis pas psychanalyste.
Bien évident, selon la personne, des aménagements sont nécessaires.
Avec l’enfant : le travail commence en recevant l’enfant et sa famille. Nous faisons un tour d’horizon de la situation actuelle, puis une anamnèse est souvent nécessaire. Dans un second temps je poursuis seule avec l’enfant. Je lui assure que rien de ce qu’il me dira ne sera divulgué sans son accord, le bureau est une boite à secrets !
Avec lui, même si les mots restent au cœur du travail, ce sont les dessins et les jeux qui sont utilisés en tant que support à nos échanges. Ils lui permettent une expression des émotions, des ressentis, et bien souvent une problématique s’y rejoue.
La discussion avec les parents est toujours possible, mais ils doivent accepter le secret des séances.
Avec l’adolescent : c’est à mon sens la prise en charge psychothérapeutique la plus délicate. La souffrance psychique est aigüe, les symptômes sont souvent impressionnants et invalidants. La famille se sent parfois démunie et impuissante.
Il faut alors installer un climat de confiance et amener l’adolescent vers une alliance thérapeutique, car dans un premier temps il subit le soin, plus qu’il ne l’accepte. L’écoute est là encore mon outil, mais il faut savoir aller chercher la parole de l’adolescent qui est parfois bloquée. Ceci par un questionnement tout en douceur, sans être dans une intrusion, insupportable pour l’adolescent.
La guidance parentale :
La parentalité n’est pas toujours une évidence, il est possible de se heurter à des questions, à des difficultés que seuls, les parents ne parviennent pas à surmonter. D’autant que les structures familiales évoluent avec les changements de notre société. On voit augmenter la monoparentalité, les repères ne sont plus toujours les mêmes.
Certains parents éprouvent le besoin de se faire accompagner dans ces problématiques. Nous faisons alors des entretiens, avec ou sans l’enfant, qui sont plus ouverts, et où nous recherchons un accompagnement plus ciblé. C’est une aide, non pas pour résoudre des difficultés éducatives proprement dites, mais pour soulager les parents et les restaurer dans leur capacité à être parent.
Ces entretiens permettent de recevoir des parents avec de très jeunes enfants, dès la naissance, ou lors de la grossesse.
QU’EST-CE QU’UN PSYCHOLOGUE ?
Un psychologue est un professionnel de la santé mentale, il s’intéresse à la souffrance psychique et aux symptômes qui l’accompagnent.
Il est formé à l’université. Il peut exercer lorsqu’il obtient un master II (autrefois appelé DESS ou DEA) et qu’il obtient un numéro adéli auprès de l’agence régionale de santé. Ce n’est pas un médecin, il n’a pas le droit de prescrire des médicaments.
Le psychologue choisit son orientation théorique et les modalités de sa pratique. Un grand nombre de possibilités s’offrent à lui. Pour rester très large, et exhaustive, on va parler de psychothérapie d’inspiration psychanalytique (ce qui est mon cas), et de TCC qui sont des thérapies brèves d’inspiration cognitiviste.
De façon plus générique, le psychologue clinicien touche au champ de la thérapeutique et à l’accompagnement de la personne en souffrance psychique.
On trouve comme modalité de pratique l’écoute bienveillante accompagnée de l’interprétation (ce qui est mon cas), l’hypnose, l’EMDR, pour ne citer qu’elles.
Il n’est pas psychiatre. Ce dernier est un médecin spécialisé dans la pathologie mentale. C’est lui qui prescrit, mais pas seulement, il est aussi dans l’écoute et l’accompagnement.
Il n’est pas psychanalyste, la psychanalyse étant un modèle théorique et une modalité de pratique. Est psychanalyste celui qui reçoit un enseignement dans une école psychanalytique, qui a lui-même fait une analyse et qui se doit d’être supervisé dans sa pratique.